28 octobre 2006

Canned Heat - On the road again



Un passage télé assez marrant dans la mesure où c'est "the Bear", chanteur titulaire du groupe, qui joue de l'harmonica (enfin, qui fait semblant) alors que c'est Alan Wilson, le guitariste, qui est l'harmoniciste officiel. D'ailleurs, c'est aussi Alan Wilson qui chante sur "On the road again" avec sa voix de fausset caractéristique.

Le son semble un peu décalé, impressiont fortement accentuée par le fait que Wilson est complétement à la ramasse question play-back. Ah, la drogue, c'est vraiment pas bien !
D'ailleurs, il ne tardera pas à avaler son harmonica quelques temps après.

The Barkays - Son of Shaft



Prestation scénique vraiment impressionnante (le "I'm a son of a bitch" du chanteur en ouverture).
Et puis le look ! Pas de mot pour décrire ça !

Al Green - So tired of being alone



Tenue plus qu'improbable pour un futur révérend (non, il ne s'agit pas de Jamel Debouzze faisant l'idiot sur un plateau télé quelqconque).
Heureusement, sa femme (ex à présent...) aura tôt fait de le rappeler à l'ordre en lui versant une casserole d'huile bouillante sur le dos.

Albert King



Pourquoi Hendrix jouait aussi sur Flying V, la réponse en image.
Albert King était gaucher, mais il a appris sur une guitare de droitier. Résultat, les cordes sont inversées (la Mi grave est en bas). Il paraitrait (mais cela reste à confirmer) que la guitare est accordée en open tuning de sol.

Little Richard - Lucille



La classe ultime !

Buddy Guy et Rashaan Rland Kirk en 1969



Occasion rare de voir Buddy Guy et Roland Kirk sur la même scène. Roland Kirk, c'est l'homme qui joue de plusieurs saxo en même temps. Il donnait plus volontiers dans le hard bop, voir le free jazz, mais on voit bien sur la vidéo où se situent ses sources.

A ne pas rater : un plan très court sur une petite vieille de l'assistance qui n'a pas du tout l'air d'être à la fête !

The Amboy Dukes - Journey to the center of your mind




17 septembre 2006

Spirit

Spirit est un groupe intéressant à plus d'un titre. D'abord son fondateur, le guitariste Randy California, a joué en 1966 à New York avec le groupe "Jimmy and the Blue Flames" dont le leader n'était autre que Jimi Hendrix. Celui-ci voulait d'ailleurs l'emmener dans ses bagages lorsqu'il il s'envola pour conquérir Londres. Mais les parents de Randy refusèrent; il faut dire qu'à l'époque le jeune homme n'avait que 16 ans. (On peut d'ailleurs se demander comment les choses auraient évolué pour Hendrix avec un second guitariste à ses côtés). Ensuite, le batteur du groupe, Ed Cassidy, n'est autre que le beau père de Randy (il a aujourd'hui 82 ans, inutile de rêver à une reformation...) Pour finir, Jimmy Page de Led Zeppelin, grand voleur devant l'Eternel (se souvenir du procès perdu face à Willie Dixon pour le titre "Whole Lotta Love" calqué sur "I need love") aurait emprunté le fameux arpège de Stairway to Heaven" à "Taurus", instrumental de Randy qui figure sur le premier album de Spirit. (A l'écoute du morceau, effectivement, il y a un petit quelque chose. Mais il est tout de même difficile de confondre les deux...) Le morceau proposé ici est tiré du concept album"12 dreams of Dr Sardonicus", formule dont on était friand à l'époque (1971). Tout le disque est somptueux, donc dommage de se restreindre à un seul titre. Le mieux est encore de l'acheter!

Randy California est mort en 1997 après avoir sauvé son fils de 12 ans de la noyade.

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Spanish troll : du Lou Reed Chicanos

Une chose qui doit dater de 1977. "Spanish Troll" c'est du Lou Reed qui aurait avalé une bonbonne d'helium sur fond d'accords pétaradants et basiques (en gros, les mêmes que "Louie Louie") le tout enrobé de coeurs roucoulants.
Moins lourd que "Sweet Jane", plus nerveux que "Walk on the wild side", néanmoins une sorte de mix des deux, totalement original malgré tout, ce titre est un classique intemporel certifié 24 carats.



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08 septembre 2006

Streetwalkers, dieux des bacs à soldes

En 1977, pour connaître de nouveaux groupes, il n'y avait pas 36 moyens. Soit on attendait qu'un copain achète un disque (un par mois pour les plus fortunés) soit on les achetait soi-même. Et pour déterminer où allait passer l'argent de l'anniversaire, il n'y avait pas 50 solutions : soit on faisait confiance à Rock&Folk (jusqu'à ce qu'on se retrouve avec une bouse fumante entre les mains), soit on se lançait avec l'inconscience propre aux jeunes années dans des choix hasardeux, motivés par des motifs le plus souvent improbables ("Sur les crédits il ne parlent pas de trompette, ça doit être du bon gros rock").
Autant le dire tout de suite, le résultat était fréquemment consternant et nous en étions réduits à observer d'un oeil hagard le diamant (de synthèse) courir sur le sillon en attendant que le supplice se termine. Puis, un peu désabusé, nous rangions l'objet dans sa pochette en nous jurant bien de ne plus jamais l'en sortir.
Aventuriers mais pas totalement inconscients, nous écumions, pour procéder à ces achats compulsifs, les magasins de solde qui offraient pour un prix relativement modeste des tonnes d'imports américains aux noms inconnus de tous (et pour cause). Il y en avait un du côté de Montparnasse qui s'appelait "Clémentine Musique" (peut-être existe-t-il encore).
C'est là qu'un jour je suis tombé sur le disque dont on peut ici-même apercevoir la pochette. Et c'est justement la pochette qui m'a décidé : cette tête de débauchée lascive, ces chaînes... Et puis dans le titre, il y avait le mot "vicious" (j'ignorais la signification de "fair"). Bon sang de bois, ça ne pouvait être qu'un bon vieux disque de HARD ROCK avec des guitares hurlantes dans tous les coins et des vocaux passés au papier de verre! (j'étais dans ma période rock avec du poil aux pattes).
La désillusion fut à la hauteur des espoirs investis. Bien sûr il y avait des guitares, c'était déjà ça de pris. Mais le chanteur avait une voix de chèvre et ABOMINATION! certains morceaux étaient enveloppés de violons. Et le violon, encore pire que la trompette, c'était l'instrument maudit entre tous. Dire qu'on était en possession d'un disque avec des violons, ça revenait à s'exclure soi-même du parti des amis de la musique virile. Et de fil en aiguille, c'était ouvrir la porte aux pires des soupçons : ce type écoute peut-être du disco !
J'ai donc rangé le disque dans sa pochette.
Et puis quelques mois après, poussé par on ne sait quelle pulsion masochiste, je l'ai ressorti.
Une fois, deux fois.
Encore et encore...
Au bout d'un moment il s'est produit un incroyable retournement de situation. Comment avais-je pu me montrer aussi sourd ? (Etait-il possible qu'AC/DC encrasse à ce point les conduits auditifs ?)
Enfin, la vérité éclatait au grand jour : Ce disque était un chef d'oeuvre, Streetwalkers des Dieux, et c'était décidé je serai leur prophète, tout au moins sur le territoire français.
A présent vous comprenez mieux l'incroyable popularité dont jouit ce groupe dans nos contrées depuis presque 30 ans.

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04 septembre 2006

The Exciters : un des premiers Girl's Group

Bon, d'accord, si on regarde bien la photo, on s'aperçoit qu'il y a un homme dans ce girl's group. N'empêche, je ne sais pas ce que faisait ce gars dans l'affaire, toujours est-il qu'on ne l'entend pas. Que des voix de filles ! Et vu que les Exciters se sont formé(e)s en 1958, ça en fait des précurseurs dans le domaine, avant même les Ronettes et autre Shangri-Las.
Mais leur mérite ne s'arrête pas là :le titre présenté ici est décoiffant en diable, avec un rythme fait de percussions et de batterie carrément original pour l'époque (et même après) et des vocaux plutôt "powerful" qui feraient passer les futures Supremes pour les petits chanteurs à la croix de bois.


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Quand les Beach Boys font du Steely Dan

"Darlin'" m'a toujours fait penser à du Steely Dan : compo, arrangements, et jusque dans la façon de chanter de Brian Wilson. Seulement, le premier album de Steely Dan date de 1972, alors que "Darlin'" figure sur "Wild Honey", enregistré en 1967.

Alors ?

Un saut temporel, peut-être...

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"Paris Texas" une BO venue d'outre tombe

Certains se souviennent sans doute du film "Paris Texas" de Wim Wenders qui remporta un gros succès critique et public au début des années 80.
Le thème du film écrit par Ry Cooder n'y était sans doute pas étranger : une mélodie aussi simple qu'envoutante jouée sur une guitare slide (spécialité de Cooder).
Pourtant, le guitariste émérite n'a pas vraiment écrit ce morceau, il l'a emprunté à Blind Willie Johnson, bluesman et preacher texan des années 30.
En effet, une écoute de l'introduction de "Dark was the night" ne peut laisser aucun doute quant à la réalité de l'emprunt.
Mais qu'on se rassure, si Ry Cooder n'a pas écrit le morceau, il en a toutefois empoché les (substancielles) royalties.


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03 septembre 2006

Les légumes et les garçons de plages

Les Beach Boys évoquent le plus souvent des harmonies vocales léchées sur des arrangements ultra travaillés. Difficile néanmoins d'en faire un généralité, tant les les contre-exemples constellent leur imposante discographie.
"Vegetable" figure sur l'album "Smiley Smile", version mutilée du mythique "Smile" que Brian Wilson a finalement décidé de réenregistrer dans son intégralité en 2005.
Ici, par d'orchestrations luxuriantes, juste une ligne de basse simpliste qui se contente de marquer tous les temps, un peu de piano en fin de morceaux, quelques notes de jug.
Et puis des voix, des harmonies vocales qui sont depuis les débuts en 1959 leur marque de fabrique.
Chose étonnante, au milieu du morceau et en guise de batterie, des "croquements de carotte" font leur apparition et donne à l'ensemble une ambiance assez déconnante et suréelle. Pour la petite histoire, le bruit court que parmi les "croqueurs de carotte" figurerait Paul Mc Cartney, en visite ce jour-là au studio...

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31 août 2006

Romanthony : petit Prince de l'ombre

Romanthony est essentiellement connu dans nos contrées pour avoir prêté sa voix au méga super hit de ses amis de Daft Punk, "One more Time".
De son côté, et dans une grande confidentialité, il a réalisé quelques albums de house / RnB /Funk qui, de l'avis des spécialistes, sont assez piteux.
Un titre cependant émerge de l'album "R-Hide in plain" sorti en 2000. Il s'agit du trépidant "Bring U Up", sorte de funk ultra syncopé traversé de breaks monumentaux. Ca aurait pu figurer sur un Best Of de Prince, d'autant que la voix de Romanthony présente parfois quelques similitudes avec celle du nain pourpre.

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30 août 2006

"Bad Boy" : tout le monde connaît, personne sait qui c'est


Il faut dire qu'il y a peut-être eu, au départ, une erreur de marketing concernant le nom d'artiste : Clarence Palmer and the Jive Bombers, ce n'est pas facile à retenir.
Sans doute conscient de son handicap, Clarence n'a laissé qu'une poignée de titre à la postérité, non sans toutefois décrocher le jack-pot en 1956 avec le fameux "Bad Boy". Ensuite plus rien, silence radio.
Il y a une quinzaine d'années une marque de bière avait utilisé cette chanson pour illustrer un spot publicitaire. Du coup tout le monde adorait ce morceau, tout en se contrefichant de son interprète. Certains érudits (mal informés) avancaient Louis Prima... Et puis les choses se sont calmées (de toute façon, l'excitation était très relative) et Bad Boy est retourné aux oubliettes. Même Radio Nostalgie ne le passe pas, c'est dire...

Il n'est pas impossible que Kenny Burell soit à la guitare, mais l'information reste à confirmer.

La carrière de Clarence a été tellement courte que visiblement aucun photographe n'a eu le temps de prendre une photo. Donc pas d'illustration pour cette fois.

EDIT : après des recherches longues et difficiles, nous somme en mesure d'apporter quelques précisions. A l'origine, la chanson s'intitulait "Brown Boy" et a été enregistrée une première fois en 1949, sans succès. Obstiné, Clarence la grave une seconde fois en 1952, sans résultat probant. En 1956, Clarence (qui a de la suite dans les idées) tente un truc : il change le titre en "Bad Boy", l'enregistre une nouvelle fois. Et là, bingo !
Aux Etats Unis à cette époque, le succès tenait à peu de choses...

C'ets peut-être eux sur la photo, mais rien n'est sûr !



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Jean Dupont, encore un être bizarre

Jean Dupont ne sait pas chanter, utilise une boîte à rythme en guise de batterie, et ne possède pas ce qu'on pourrait appeler un physique de winner.
Néanmoins, "Titi revient" est une chanson magistrale sur l'aliénation de l'individu au sein de nos societés post-modernes.
Le disque date de 2000. Il semblerait que Jean Dupont n'ait pas survécu au bug (aucun fan-site sur internet, aucun forum dédié à sa gloire, rien, si ce n'est cette pauvre photo).
Jean, si jamais tu es encore vivant, sache que nous t'aimons.


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29 août 2006

Une grande chanson française inconnue

En 1994, à une époque ou Bénabar faisait encore pipi dans ses pantalons, les Escrocs écrivaient déjà de bonnes chansons. Pourquoi n'ont-ils pas rencontré un succès plus massif ? Sans doute que le public attendait que Bénabar ait fini ses études de droits pour se lancer à corps perdu dans le music hall.
Ce premier album est rempli de très bonnes chansons : mélodies accrocheuses, arrangements variés, paroles marrantes. Mais il prend soudainement une autre dimension avec la dernière plage, "Ca m'fait tout drôle". Ecrire une chanson sur la vieillesse sans tomber dans les clichés et le gâtisme, ce n'est pas chose facile. Ils l'ont pourtant fait, avec humour et émotion. Humour et émotion... Vincent Delerm veut essayer ?

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28 août 2006

Bill Landford est moins riche que Moby

Tout le monde connaît Moby, cet employé de banque chauve égaré dans le monde de la musique. On sait également que le succès de son album "Play" repose principalement sur des "emprunts" judicieux à la musique noire américaine. Judicieux à deux titres : d'abord parce que les morceaux originaux sont pour le moins puissants et ensuite parce que les dits morceaux sont tous tombés depuis belle lurette dans le domaine public.
Soyons honnête : Moby posséde un certain talent d'arrangeur et il a su habiller ces emprunts assez de rouerie pour que l'auditeur lambda imagine écouter une création originale.
Il existe cependant un morceau qu'il a repris quasiment dans son intégralité (on ne peut plus parler de sample) et ajoutant de ci de là un piano, une batterie. J'ai oublié son titre, mais tout le monde le connaît. L'original est de Bill Landford and the Landfordaires et s'intitule "Run on for a long time".
Rendons à Cesar...

Il n'existe aucune photo de Bill Landford sur le net. Alors j'ai mis une photo de Moby. Je sais, c'est ignoble.

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Lil Green

Lil Green,morte à 34 ans, n'a connu artistiquement parlant que la décennie 40. Elle se produisait avec un trio au sein duquel on trouve, à la guitare, Big Bill Bronzy.

Le morceau présenté ici, "Why don't you do right" présente une curieuse similitude de mélodie avec l'infâme eau de vaisselle intitulée "Mademoiselle chante le blues" et chantée en son temps par la chanteuse anorexique Patricia Kaas.
La chanson de Lil aurait-elle un jour croisée les oreilles de l'ignoble Didier Barbelivien (auteur de la chose) ?
L'anedocte serait plaisante à croire si elle ne s'avérait techniquement impossible (Didier Barbelivien est sourd).


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Blind Willie Mc Tell n'est pas une chanson de Bob Dylan

Ou du moins : pas seulement. C'est surtout un bluesman né en 1901, mort en 1959 et dont on sait en définitive peu de choses, sinon qu'il a écrit quelques standards du blues (comme Statesboro blues, repris bien plus tard par l'Allman Brothers Band), qu'il possédait une technique guitaristique ébouriffante et qu'il était capable de jouer à peu n'importe quoi dès lors qu'on lui fila une petite pièce pour le faire. Blind Willie Mc Telle était un chanteur des rues. C'est là qu'il a débuté, c'est aussi là qu'il a fini, dans la plus total dénuement, alors qu'à la même époque, ses vieux 78 tours s'arrachaient à coup de milliers de dollars dans les salles de vente.
Le morceau présenté ici est assez fascinant dans la mesure où sa construction dépasse largement le schéma habituel du couplet/refrain. En fait, il est très difficile, même après plusieurs écoutes, de discerner nettement sa structure, comme si le chanteur avait improvisé au gré de son inspiration (ce qui est peu probable). Niveau complexité, en se limitant à la chanson toute simple (et dans un genre bien éloigné) seul "Autumn Almanach" des Kinks peut soutenir la comparaison.

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27 août 2006

"Amen, brother" : 6 petites secondes vont donner naissance à des milliers de morceaux...

S'il est un classique absolu que personne ne connaît (sauf les initiés) c'est bien "Amen, brothers" des Winstons. Ce titre sort en 1969, sur la face B d'un 45 tours, dans l'indifférence dévolue la plupart du temps à ces faces de complément (pour ne pas dire bouche-trou).
Dans les années 80, les rappers, toujours à l'affût d'un son a sampler, tombent dessus et commencent à l'utiliser, plus précisément le break de batterie situé au milieu du morceau. Jusque là, rien d'extraordinaire, vu que la plupart des morceaux de rap à cette époque sont construit sur un sample, généralement de batterie, piqué sur un titre plus ou moins obscur.
Mais quelques années plus tard, "Amen, brothers" va une nouvelle fois faire parler de lui, et de façon encore plus éclatante, puisqu'il va être l'élément fondateur du style "jungle". Tous les morceaux jungle sont basés sur ce break de quelques secondes !
Mais inutile de s'étaler davantage, pour en savoir plus, il suffit de regarder cette vidéo qui retrace toute l'histoire, illustrée d'exemples très parlant :Toute une culture en 6 secondes

Je dois avouer que j'usqu'à aujourd'hui, j'ignorais tout de l'histoire du "amen break". C'est là que j'ai découvert l'incroyable vérité : http://musique.fluctuat.net/blog/tag-funk.html


Pour écouter le morceau original c'est ICI

26 août 2006

The Beat, classique du rock énervé (mais cependant joyeux)

Sur le premier album de the Beat, en 1979, il y a ce titre "Rock'n'Roll Girl" (tout un programme) qui va servir de moule à pas mal de groupes de punk californien des années plus tard (avec dans leur cas un son nettement plus agressif, il faut bien le reconnaître).
Pourquoi ce titre ne figure pas au panthéon des classements (au moins pour les années 70, voire 80, on est pas à un an près) que s'ingénient à établir des tonnes de blogs 10 fois par mois ? Mystère...

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Barry White à ses débuts

Soyons clair : je n'aime pas particulièrement Barry White, synonyme de samedi soir banlieusard en survét rentré dans les chaussettes, couché sur un water bed d'occas enveloppé de draps en faux satin douteux.
Sauf que là, le morceau date de 1974 et Barry n'a pas encore sombré dans les violonnades sirupeuses. Ici, y'a du violon, mais du violon burné, mis au service d'un rythme languide sur lequel la voix de "caveman" de Monsieur Blanc s'accorde parfaitement. Résultat : carrément torride !

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Daft Punk lui doit tout : Johnny Guitar Watson

Un visiteur me demande avec empressement (et en anglais) de faire un commentaire sur Daft Punk. Sans doute a-t-il repéré (avec un sens de l'observation qui l'honore) que j'étais français.
Bon, Daft Punk, c'est très sympa, enfin ça a été très sympa un moment, et pour être tout à fait honnête ce moment commence à dater sérieusement.
Un qui ne date pas, et ne sera jamais daté c'est Johnny Guitar Watson. JGW est un génie ignoré de la musique américaine, il a tout fait et parfois tout inventé.
Comme avec ce "Come and dance with me" qui date de 1981 et qui préfigure largement l'oeuvre à venir du duo français. Sauf que JGW a eu le bon goût de s'arrêter à un seul morceau avec voïcoder, lui.
(Pour être tout à fait exact, il s'agit d'une talking box, un effet qui se branche sur l'ampli de la guitare et qui est relié par un tuyau à la bouche. Le mélange de la voix et de la guitare donne ce son très particulier qu'on peut entendre sur le morceau.)

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